Coût dont le montant total augmente avec le volume
d’activité. Le coût variable unitaire est généralement considéré comme fixe
sauf à prendre en considération des économies ou des déséconomies d’échelle qui
le rendraient respectivement décroissant ou croissant. Ainsi le coût matière
par unité produite peut être décroissant (économie d’échelle) si le volume des
achats permet de négocier des prix plus faible ou croissant si les coûts
d’approvisionnement augmentent avec la nécessité de solliciter des fournisseurs
plus éloignés pour fournir les volumes requis (déséconomie d’échelle).
Lorsque ce coût comprend une composante fixe, on parle de coût
semi-variable. Dans le cas de la maintenance, la maintenance préventive est
considérée comme fixe (les équipements sont vérifiés systématiquement selon un
rythme prédéfini) alors que la maintenance curative qui consiste à réparer les
pannes est considérée comme variable, fonction du niveau d’activité. Dans sa
globalité, la maintenance représente donc un coût semi-variable.
La notion de coût variable pose la question du facteur
explicatif de la variabilité. Dans le cas d’un coût de prise de commande, le
coût total peut être expliqué principalement par le nombre de commandes prises
mais des facteurs complémentaires peuvent impacter le niveau des coûts tels que
le nombre de lignes de commandes ou les comptes clients créés. Une application
fine de l’évaluation des coûts nécessiterait alors de dissocier les deux
composantes pour éviter les phénomènes de subventionnement (coût des petites
séries supportés par les plus grandes).
La méthode des coûts variables encore appelée direct
costing, direct costing simple ou méthode des coûts opérationnels ne prend en considération que les charges variables. La marge sur coûts variables (différence entre le prix et le coût variable) est comparée aux coûts fixes.
Cette méthode est directement associée à la notion de seuil de rentabilité ou de point
mort.
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